D'après analyse des stèles et épitaphes funéraires, les professionnels sont en mesure d'avancer le faible pourcentage d'1% de gladiateurs morts au combat ( à l'âge d'or de la gladiature )
Imaginez : un gladiateur coûte à l'achat ( sauf si c'est un auctoratus ).
Le laniste doit ensuite l'entretenir quotidiennement, le loger, l'équiper, le nourrir et lui verser un salaire.
Lorsqu'un editor, quel qu'il soit, décide d'organiser des jeux, il doit payer le laniste, pour avoir de bons combattants aimés du public. Si un gladiateur meurt, que ce soit des suites d'une blessure ou par la volonté de la foule, il devra dédommager le laniste pour la perte de son combattant. Suivant la renommée, l'ancienneté et la valeur du gladiateur, les sommes peuvent atteindre des montants exorbitants, l'équivalent antique de nos joueurs de football actuels.
Il faut d'ailleurs que je retrouve une étude financière du coût que pouvaient atteindre de telles transactions, mais c'est aussi indécent dans certains cas que le transfert d'un joueur de foot de rang national d'une équipe à une autre.
C'est pourquoi, dans la grande majorité des cas, les combats s'arrêtaient
ad digitum, c'est à dire dès qu'un gladiateur levait le doigt car il avait été touché... A moins bien sûr qu'un combat à mort ait été prévu par le laniste et l'editor. Dans ce cas le laniste n'hésitera pas à sacrifier ses recrues les moins précieuses, les jeunes tiro sans expériences, peu appréciés du public et n'ayant pas encore côuté trop cher en entretien.